lundi 12 août 2019

L'étranger dans la maison de Shari Lapena.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

L'étranger dans la maison de Shari Lapena.

Mariés depuis deux ans, Karen et Tom ont tout pour être heureux : un train de vie confortable, un pavillon coquet, des projets d'avenir. Un soir, quand Tom rentre à la maison, Karen s'est volatilisée. Alors qu'il commence à paniquer, Tom reçoit une visite de la police : son épouse a été victime d'un grave accident de voiture, dans un quartier malfamé où elle ne met d'ordinaire
jamais les pieds. À son réveil à l'hôpital, la jeune femme a tout oublié des circonstances du drame. Les médecins parlent d'amnésie temporaire. En convalescence chez elle, Karen est
décidée à reprendre le cours de sa vie. Sauf que quelque chose cloche. Elle sait que, depuis quelques mois, quelqu'un s'introduit en leur absence dans la maison...
Alors qu'il rentre tranquillement chez lui un soir, Tom apprend par des policiers que sa femme a eu un grave accident de voiture à l'autre bout de la ville dans un quartier dans lequel elle n'aurait jamais été habituellement. A son réveil, Karen ne se souvient de rien. Malheureusement, près de là, un corps est retrouvé.. Tom va petit à petit découvrir que sa femme n'est peut-être pas celle qu'il imaginait.


J'étais super excitée de lire ce roman après le grand succès du roman précédent de l'auteur, Le couple d'à côté qui, je l'avoue, traîne dans ma PAL depuis un bout de temps. Je me suis dépêchée de lire celui-ci dont le résumé était vraiment alléchant. Un meurtre, une femme amnésique, des secrets.. Des ingrédients excellents pour un bon petit thriller comme je les aime.

Les personnages sont détestables ce qui rend tout ce qui leur arrive d’autant plus divertissant. Au début, tout paraît net et bien propret.. on se rend vite compte que dans ce roman tout est question d’apparence et ici le dicton est plus vrai que jamais: les apparences sont trompeuses. L’auteur va vous emmener de droite à gauche sans que vous ne vous rendiez compte de rien. On saute à pieds joints dans ses pièges machiavéliques, comme ses héros, tous autant qu’ils sont.

Il y a aussi une ambiance de huit-clos qui apporte énormément au récit. Que ce soit à cause des personnages assez restreints qu’à la maison du couple autour de laquelle tout tourne.. 

J’ai adoré, vraiment. Il y a peu de thrillers qui tapent dans le mille sans faire de faute mais celui-ci en fait partie. J’ai avalé tout ce qu’on voulait me faire croire jusqu’aux dernières pages.. la surprise était du coup incroyablement savoureuse. A lire, sans tarder.

Merci aux Editions Presses de la cité,

Des bisous!

Kididoc: Sauvons les animaux! de Rémi Saillard.

Salut les poussins,

Aujourd’hui:

Kididoc: Sauvons les animaux! de Rémi Saillard.


Chez nous l’écologie est une des valeurs que nous tenons réellement transmettre à nos enfants. Nous ne sommes pas dans l’excès mais nous essayons de faire ce que nous pouvons à notre échelle. Ce livre est parfait pour sensibiliser les enfants à la disparition d’espèces à cause de la main de l’Homme, leur faire comprendre que certaines choses qu’ils mangent ou qu’ils achètent peuvent aussi avoir des effets négatifs sur ces animaux qu’ils admirent tant. Et aussi leur faire comprendre que l’Homme est réellement le plus méchant des prédateurs, prêts à dire adieu à des animaux incroyables dans le seul but de s’enrichir.

La collection Kididoc vous la connaissez à peu près tous, j’en parle constamment ici. Si jamais vous ne connaissez pas, en bref, ce sont de petits livres avec des pages cartonnées et presque tout le temps des tas de petites choses à chipoter ce qui les rends hyper interactifs et hyper attractifs pour les enfants. Volets à ouvrir, pop-up, roues à tourner, petites questions où ils doivent deviner la réponse..

Nous commençons ici avec ce qui menace les animaux. Les tortues luth qui s’étouffent avec les sacs plastiques, les rhinocéros attaqués pour leurs cornes mais aussi bien évidement les orangs-outans qui disparaissent à cause de la déforestation. Place ensuite à ce qu’il se passe si un espèce disparaît. Ceux qui sont en-dessous dans la chaîne alimentaire pullulent, etc etc. Une bonne manière aussi d’aborder justement la chaîne alimentaire et le rôle de certains prédateurs dans la nature. Plus loin, plusieurs choses: les animaux déjà disparus (le fameux dodo qu’on aurait tous rêvé de voir), l’Amazonie plus en détails, la savane, l’océan.. 

Une bel ouvrage, pas cher et destiné aux cinq ans nous dit la couverture. Je pense qu’il peut s’adresser aux plus jeunes également tout en faisant attention aux petites mains un peu plus brusques. 









Merci aux Éditions Nathan,
Des bisous!

mardi 5 mars 2019

Anarchie de Megan DeVos.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Anarchie de Megan DeVos.

Dans un monde divisé en clans, sans gouvernements ni lois, Hayden, vingt et un ans, est le chef respecté des Blackwing  : fort, loyal, juste, il assure la protection de sa communauté. Quant à Grace, elle est la fille du chef des Greystone, un clan adversaire. Difficile pourtant de ne pas succomber à ses doux yeux verts et son agilité… Lorsque Grace est blessée au cours d’une mission, Hayden choisit de la sauver.
Elle représente l’ennemi, elle est sa prisonnière et en sait bien trop sur Blackwing… Comment lui faire confiance, à elle qui a été entraînée pour le tuer  ?
Le monde tel que vous le connaissez n’existe plus. Tout a explosé, c’est la guerre pour survivre. Les gens vivent en clan dans des villages créés avec du matériel de récupération. Un confort rudimentaire et un combat constant pour chaque geste quotidien.

C’est dans deux de ces clans que vivent nos héros. Hayden, chef des Blackwing malgré son jeune âge. Il est le seul à se souvenir quelque peu de l’avant et en souffre beaucoup. Tous les membres de son clan comptent sur lui pour les guider.

Grace est la fille du chef d’un clan ennemi, les Greystone. Elle est courageuse et n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de se battre: après tout, elle a grandi dans un monde en ruines.


Etrangement j'ai un peu plus de mal à chroniquer quand il s'agir d'un roman pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur, mais genre vraiment. Ce qui est le cas avec Anarchie qui pourtant pourrait avoir l'air une dystopie/romance somme toute banale mais pas du tout.

Nos héros sont vraiment attachants pour commencer et ça fait beaucoup. Peu ou pas du tout clichés ce qui me semble difficile à l'heure actuelle. Ils sont peut-être un peu parfaits mais vu leur manière de vivre et leur situation cela s'explique facilement. Ils sont beaux, forts, courageux. A côté d'eux, nous découvrons la communauté des Blackwing qui nous amènent plusieurs personnages secondaires qui apportent énormément au récit. Des meilleurs amis méfiants mais qui apportent un côté plus léger au récit, ainsi que tous ceux que l'on croise au fur et à mesure. On s'attache rapidement à tout le monde car l'autrice nous plonge complètement dans leur vie quotidienne, on vit avec eux et on ressent tout avec eux.

L'univers imaginé par Megan DeVos sort aussi du lot. D'habitude les dystopies nous montrent plutôt des castes, une nouvelle façon de vivre pour la société, ici il n'y a plus de société, c'est chacun pour soi. C'est la guerre pour survivre, littéralement. Il y a des raids, des vols, des tentatives de meurtres.. Ce n'est pas un monde qui a évolué, nous sommes plutôt en pleine régression et ça change. J'ai vraiment aimé cette originalité.

Vous vous en doutez bien vu les résumés, une bonne partie de l'histoire tourne autour d'une romance mais elle ne prend vraiment pas le pas sur le reste, elle est plutôt un autre moyen de nous faire découvrir d'autres côtés de la vie quotidienne. Hayden est un jeune homme un peu bourru et totalement dévoué à son clan qui compte sur lui pour tout. Il s'est mis en arrière toute sa vie pour faire passer tous les autres avant lui.. Jusqu'à ce que Grace débarque par hasard sur son chemin. Un mal pour un bien? Hayden est modeste et n'est absolument pas conscient de qui il est réellement. Grace va le pousser dans ses retranchements et lui faire ouvrir les yeux sur lui-même, ce qui n'est pas de tout repos. Entre eux l'attirance est rapide mais leur histoire ne va démarre pas au quart de tour, comme dans beaucoup de romances. L'autrice prend son temps pour placer tout ça, ne précipite pas les choses et c'est mignon, tout doux, très addictif du coup. On a envie de voir comment tout ça va finir.

Malheureusement, c'est une saga.. ce qui veut dire que nous n'en sommes qu'au premier tome ce qui veut dire qu'il va falloir attendre.. Vous ne le savez peut-être pas mais j'ai énormément de mal avec ça. Néamoins je suis prête à attendre ce qu'il faut pour replonger dans le deuxième tome d'Anarchie. Tellement hâte! Merci à Megan DeVos pour nous avoir offert ce récit original.

Merci aux Editions Jc Lattès,

Des bisous!

jeudi 21 février 2019

Jeu de massacres de James Patterson et Howard Roughan.

Salut les poussins,

Aujourd'hui:

Jeu de massacres de James Patterson et Howard Roughan.


UN MEURTRIER…
Le professeur Dylan Reinhart est l’auteur d’un ouvrage de référence sur les « comportements déviants ». Lorsque Elizabeth Needham, du NYPD, en reçoit un exemplaire accompagné d’une carte à jouer tachée de sang, tout porte à croire qu’un tueur s’intéresse à l’éminent docteur en psychologie…
DEUX ENQUÊTEURS…
Mais il apparaît vite que ce sang est celui d’un homme retrouvé poignardé à son domicile. Quant à la carte, un roi de trèfle, elle prend tout son sens lorsque Needham et Reinhart comprennent qu’elle désigne la deuxième victime d’un tueur que les journaux surnomment déjà le « Dealer ». Ces cartes ne sont donc pas une signature, mais les indices d’un jeu de piste dont Manhattan est le décor…
… ET 52 CARTES
Deux de cœur, neuf de carreau, valet de pique… Une à une, les cartes s’abattent. Et les victimes tombent. Une partie s’engage, qu’il faudra jouer jusqu’au bout. Jusqu’au moment où le Dealer perdra la main… à moins qu’il ait gardé un atout dans sa manche ?

Lorsque le professeur Dylan Reinhart reçoit la visite de l’inspectrice Elizabeth Needham il ne s’attend pas à voir sa vie autant bouleversée.. c’est pourtant ce qu’il se passe quand celle-ci lui révèle que Le Dealer - tueur en série du moment - a envoyé son livre avec sa photo déchiquetée ainsi qu'une petite menace de mort à un journaliste. Dylan se retrouve donc bien malgré lui à enquêter sur les mystérieux meurtres. Rien ne semble relier les victimes, seulement une carte du même jeu disposée sur chaque défunt. S’ensuit une parti du jeu du chat et de la souris palpitante.


J’ai un peu honte de le dire - en tant que blogueuse littéraire je lis un peu de tout - mais je n’avais encore jamais lu un roman de James Patterson qui est pourtant un des auteurs les plus prolifiques de ces vingt dernières années puisqu’il sort en moyenne une douzaine de livres par an. Comment fait-il? Il délègue. Il écrit la trame principale de son roman puis fait rédiger tout le reste par un autre auteur. Pas un nègre à proprement parler puisque le nom de ses coauteurs sont écrits sur les couvertures. Reste que ce fonctionnement ne m’excite pas des masses, ça me semble un peu « tricher ».. mais je ne partirais pas dans un débat, ce n’est absolument pas le but ici. J’ai voulu le découvrir tout de même et j’ai passé un très bon moment avec Jeu de massacres

L’histoire était prometteuse: un espèce de profiler, une enquêtrice plutôt brute de décoffrage et un serial-killer. Il n’en fallait pas plus pour me donner envie et j’ai plongé dedans à pieds joints. 

On est d’ailleurs jeté dans le récit dès les premiers mots. On sait tout de suite où on va et à qui on a affaire.. ou presque. Nos deux héros tout d’abord: Elizabeth est une jeune femme qui a une position plutôt importante dans la police pour son âge mais on se rend vite compte qu’elle le mérite. Elle est courageuse et son côté franc-parler est plutôt plaisant, ajoutant un petit côté léger à certaines scènes. Dylan est quant à lui surprenant. Les informations à son sujet sont distillées petit à petit et j’avoue m’être plutôt bien attachée à lui. J’avais hâte de voir ce qui allait lui arriver - enfin plutôt au duo qu’il forme avec Elizabeth - et j’ai tourné les pages assez rapidement.. peut-être même un peu trop.

Le Dealer est un méchant intéressant mais qui n’a pas réellement le temps de nous montrer tout son potentiel. Le roman est rapide, tout se déroule frénétiquement, sans temps mort et j’ai trouvé ça un peu trop, justement. Ça manquait d’approfondissement, certaines révélations sont balancées comme ça un peu à la va-vite, je trouve qu’on aurait pu y aller plus doucement et y aller crescendo. C’était des coups rapides et constants alors qu’une montée en douceur aurait été plus agréable et aurait généré moins de frustration à la fin qui est comme tout le reste. L’auteur tente bien de nous surprendre mais ça prend peu, un goût d’inachevé m’est resté en bouche, j’en aurais voulu plus, j’aurais voulu plus de profondeur et d’intensité. 

Une petite lecture mitigée donc. Je ne regrette pas cette rencontre avec James Patterson (et son équipe) mais c’est un roman à lire au bord de la plage, un truc sans prise de tête et qui ne demande pas beaucoup de réflexion. Je ne dirais par contre pas non à une nouvelle aventure avec nos deux héros! 

Merci aux Editions L'Archipel,

Des bisous!