lundi 3 mars 2014

Les rebelles, tome 1: Partie d'échecs de Suzanne Enoch.

Salut les lapins,

Aujourd'hui:

Les rebelles, tome 1: Partie d'échecs de Suzanne Enoch. 

Oliver Warren a beau être un joueur habitué à masquer ses émotions, son cœur s'emballe face à Diane Benchley. La jeune femme désemparée qu'il a séduite puis abandonnée à Vienne deux ans plus tôt s'est métamorphosée en une ambitieuse décidée à lui faire payer sa lâcheté. Elle compte ouvrir un club de jeu à Londres avec l'argent qu'il lui prêtera. Et s'il avait l'idée de refuser...elle rendrait publique une lettre compromettante. Furibond mais piégé, Oliver s'embarque dans cette folle aventure au côté de cette femme sublime qu'il a trahie de la pire façon, mais qu'il n'a jamais pu oublier...
Diane Benchley revient à Londres deux ans après avoir eu le cœur brisé par Oliver Warren, quelques jours à peine après la mort de son mari, un joueur invétéré qui la laissa sans le sou. Grâce à une lettre compromettante, elle fait chanter Oliver, nouveau marquis de Haybury, afin d'avoir un prêt pour ouvrir un club de jeu dans la seule maison que son mari ait pu lui laisser. Rapidement, ils se rendront compte que ni l'un ni l'autre n'est aussi indifférent qu'il le souhaiterait..

Voilà une petite romance comme je les aime! Fraîche et pétillante, l'histoire entre Diane et Oliver est tout à fait charmante. Je n'ai pas eu un coup de cœur mais j'ai passé un super bon moment à leurs côtés et je dois dire que je n'ai rien à leur reprocher. 

Entre eux deux, les joutes verbales sont carrément explosives et plus que fréquentes. Diane est pleine de rancœur envers Oliver, elle se jure de ne jamais lui pardonner ce qu'il lui a fait. Lui est furieux qu'elle vienne bouleverser sa vie à nouveau et qu'elle ose lui tenir tête et même le faire chanter. Ils sont tous les deux bornés et têtus, refusant souvent de voir ce qui se trouve juste sous leur nez. 

J'ai vraiment apprécié le contexte tout particulier de la maison de jeu que l'on voit se construire petit à petit sous nos yeux. On y apprend les mœurs de l'époque et j'irais même jusqu'à dire qu'on en apprend beaucoup sur la vie quotidienne des hommes (aristocratiques s'entend). Le petit plus est que les employés sont presque uniquement des femmes. Ce qui n'était qu'au début un moyen de choquer et d'attirer la clientèle finira par être un côté beaucoup plus.. touchant pour Diane qui trouve là le moyen d'aider des jeunes filles en leur permettant d'éviter la plupart du temps de se prostituer.

Une nouvelle saga qui commence vraiment bien! Pas un chef d'œuvre mais un excellent petit divertissement, je lirai avec plaisir la suite.

Merci aux Éditions J'ai lu,

Des bisous!

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