mercredi 15 janvier 2014

L'ange de minuit de Lisa Keyplas.

Salut les lapins,

Aujourd'hui:

L'ange de minuit de Lisa Keyplas.

En 1870, à Saint-Pétersbourg, Tasia est accusée du meurtre de son mari. Échappant à la potence, elle se réfugie à Londres où ses cousins anglais lui trouvent un travail de gouvernante. Mais la jeune femme ne reste pas longtemps indifférente au charme de son maître...
Tasia était une riche héritière russe promise à un prince à la réputation douteuse. Son univers éclate quand celui-ci se fait assassiner et que la jeune fille est découverte la robe pleine de sang, l'arme du crime entre les mains. Malgré cela, elle est totalement incapable de se rappeler quoique ce soit de cette nuit. 

Ce qui n'empêche pas le peuple de crier son indignation, les hauts dignitaires la condamnent donc rapidement à la pendaison. Tasia va déjouer leurs plans en s'enfuyant en Angleterre où elle se fera passer pour une simple gouvernante. Les choses se compliquent quelque peu quand sa relation avec son employeur devient plus personnelle. 

J'ai bien aimé le début de ce roman, j'aime beaucoup l'héroïne russe un peu exotique, spéciale. C'était vraiment bien parti mais j'ai déchanté petit à petit. 

Ce n'était pas mauvais, loin de là. J'adore l'écriture de Lisa Keyplas qui est sérieuse tout en étant très agréable. C'est léger, permettant une lecture rapide. Malgré cela, quelques petits détails m'ont un peu chiffonnée. (Mais je suis difficile en romance hein.)

J'ai trouvé les réactions de Lord Stockehurst, l'employeur de Tasia, très peu convaincantes. En fait, celui-ci est veuf depuis de longues années et répète à qui veut l'entendre qu'il ne se remariera plus jamais. Que sa première femme était son âme sœur, que l'amour est fini. On nous répète ça encore et encore pendant une cinquantaine de pages et puis.. Boum, il change d'avis. Un peu rapide donc pour qu'on y croie vraiment. Surtout quand ça devient aussi sérieux de cette façon. Puis on nous le présente de différentes façons constamment: soit comme un homme viril, colérique, macho, sans cœur et blabla. La page d'après, on dirait un petit toutou dégoulinant de mièvrerie. Des changements constants qui sont toujours bizarres à suivre.

La seconde raison est hyper personnelle: j'ai trouvé que c'était un poil trop romanesque. Alors bien sûr l'histoire de base était assez chouette avec le meurtre et tout ça mais ça tourne rapidement en excès qui m'ont rappelé les vieux romans d'amour (à la Barbara Cartland par exemple). Surtout que ça s'applique aux personnages, ce trop, notamment un tueur sanguinaire pas du tout crédible qui m'a légèrement fait lever les yeux au ciel.

Néanmoins si ce côté aventures vous plaît, ce roman est à conseiller. L'héroïne est digne d'une princesse mais en plus elle est délicieusement exotique. 

En plus, le deuxième tome sort le mois prochain et je dois avouer que celui-là me fait suuuuuper envie. On nous le présente dans l'épilogue et ça m'a mis l'eau à la bouche! (Les personnages ont l'air un peu plus subtil, j'ai hâte!)

Merci aux Editions J'ai Lu,

Des bisous!

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