vendredi 3 mai 2013

Les Gosses de Valérie Clo.

Salut les loupiots,

Aujourd'hui je viens te parler d'un roman reçu grâce à l'opération Masse Critique de Babelio:

Les Gosses de Valérie Clo.

 « Je fais souvent le même rêve, enfin plutôt le même cauchemar. Mes enfants se transforment, ils ont des bras et des jambes immenses qui traversent l'appartement et sortent par les fenêtres. Ils prennent de plus en plus d'espace. Je suis obligée d'enlever toutes les portes. Je les regarde se développer ainsi, impuissante, et j'ai peur qu'ils m'écrasent. »
La narratrice a la quarantaine, l'âge de certains questionnements. Elle est divorcée. Trois enfants chez elle. Deux ados et une fille plus petite. Tous les trois ne ménagent pas leur mère qu'ils trouvent d'une époque révolue. Les gosses est un roman drôle. Valérie Clo raconte la vie quotidienne d'une mère dépassée et tourne en dérision des relations qui ne sont pas toujours simples. Avec légèreté, elle égrène situations désopilantes, moments de crise et fous rires. Un « joyeux bordel » dans lequel bon nombre de parents (et d'ados) se reconnaîtront.

Bon, je vais être honnête et te dire que je n'ai pas réellement apprécié ce roman. Pourtant, c'était fait pour moi. La quatrième de couverture était hyper alléchante: des ados chiants, des anecdotes, le tout avec de l'humour, c'est le genre de chose que j'adore.

Mais là je n'ai pas réussi à accrocher. Pour plusieurs petites raisons:

Premièrement, ce n'est pas un roman à proprement parlé, je trouve. Je l'ai plutôt ressenti comme un enchaînement de scènettes ou d'anecdotes qui pourraient presque faire penser à des sketchs. Ça m'a embêtée parce qu'à cause de cela, je n'ai pas pu m'attacher à qui que ce soit.

Ce n'est pas la seule raison car même les personnages m'ont tout de suite repoussée, ils sont antipathiques à mourir. Notre héroïne est à mes yeux une grosse victime. Elle se plaint beaucoup et n'a pas l'air de faire grand chose pour changer quoique ce soit. Et puis, certaines de ses réactions sont plutôt irritantes. (Râler parce que sa fille lui dit de ne pas fumer ou de ne pas jeter de papier par terre, j'ai tendance à trouver ça profondément puéril.) Quant à ses enfants, j'ai eu l'impression de voir tous les clichés possibles et inimaginables. Son fils a raté son bac et est un fumeur de joints. Il travaille au Monoprix du coin pour découvrir la vie et rentrer dans le système plus rapidement, se faire de l'argent comme un grand, chose qui irrite profondément sa sœur qui est une cruche de première qualité: LA fille que l'on voit dans toutes les séries et tous les films: super belle, superficielle à mourir mais au fond se cache un vrai petit coeur, nous dit sa mère. Ce qui n'empêche pas cette demoiselle de critiquer ladite mère à tout bout de champ: lui parler de ses cheveux blancs, de ses points noirs, de lui dire qu'elle est mal habillée ou à quel point elle a honte de marcher avec elle en rue.

Malgré tout cela, il y a quand même de bons côtés. J'ai apprécié l'écriture de l'auteure ainsi que le ton léger. L'idée de base était vraiment une bonne idée mais qui m'a semblé un peu trop exagérée et mal utilisée. 

Bref, tout cela m'a plutôt déroutée. Je pense que c'est un roman qui plaira plus aux amateurs de spectacles de comédie et habitués aux sketchs. Moi, cela m'a fait sourire quelques fois mais.. J'ai surtout eu peur de finir avec des ados comme ça.

Merci à Babelio et aux Éditions Buchet-Chastel pour cette découverte,

Des bisous!

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